Reuters
Pekín, 26 de noviembre. Líderes chinos celebraron este lunes la recepción de las primeras imágenes procedentes de su satélite lunar. Anunciaron que habían demostrado que su nación se acerca a los primeros puestos entre las potencias tecnológicas mundiales. El primer ministro chino, Wen Jiabao, proclamó que la misión había sido un éxito, durante una visita a los científicos que habían lanzado la sonda espacial Chang’e 1 hacia la órbita lunar, después de que comenzaran a recibirse las imágenes, según la agencia de noticias estatal Xinhua. “El rotundo éxito de la primera misión de exploración lunar de nuestro país ayuda a que el sueño de alcanzar el espacio, que China ha anhelado durante mil años, se haga al fin realidad”, dijo Wen.
La imagen de la página web de Xinhua (www.xinhuanet.com) mostró una parcela salpicada de cráteres de la gris superficie lunar. En 2003, China se convirtió en el tercer país en poner un hombre en el espacio utilizando un cohete propio, precedida sólo por la extinta Unión Soviética y Estados Unidos. Después envió dos astronautas en un vuelo de cinco días con el cohete Shenzhou VI, en octubre de 2005.
Technorati tags: Luna, Chang'e, China, Fotografia Espacial.
martes, 27 de noviembre de 2007
domingo, 18 de noviembre de 2007
Kaguya
La sonda espacial japonesa “Kaguya” transmitió a la Tierra imágenes de alta resolución de una “salida de la Tierra” en el horizonte lunar.
Las imágenes muestran cómo la Tierra aparece o se esconde lentamente en el rocoso horizonte de la Luna.
Éstas son las primeras imágenes de este tipo tomadas por una cámara de alta resolución HDTV, informó hoy la agencia espacial japonesa JAXA, que publica las fotografías en su página en Internet.
El fenómeno sólo puede ser observado desde un satélite que orbita la Luna, explicó JAXA.
Un astronauta parado sobre la Luna vería a la Tierra siempre en la misma posición en el cielo, ya que la Luna le muestra a nuestro planeta siempre la misma cara.
Technorati tags: Luna, Kaguyen, JAXA, Japon.
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miércoles, 14 de noviembre de 2007
La Lune offensée
Ô Lune qu'adoraient discrétement nos pères,
Du haut des pays bleus où, radieux sérail,
Les astres vont te suivre en pimpant attirail,
Ma vieille Cynthia, lampe de nos repaires,
Vois-tu les amoureux sur leurs grabats prospères,
De leur bouche en dormant montrer le frais émail?
Le poète buter du front sur son travail?
Ou sous les gazons secs s'accoupler les vipères?
Sous ton domino jaune, et d'un pied clandestin,
Vas-tu, comme jadis, du soir jusqu'au matin,
Baiser d'Endymion les grâces surannées?
— «Je vois ta mère, enfant de ce siècle appauvri,
Qui vers son miroir penche un lourd amas d'années,
Et plâtre artistement le sein qui t'a nourri!
Du haut des pays bleus où, radieux sérail,
Les astres vont te suivre en pimpant attirail,
Ma vieille Cynthia, lampe de nos repaires,
Vois-tu les amoureux sur leurs grabats prospères,
De leur bouche en dormant montrer le frais émail?
Le poète buter du front sur son travail?
Ou sous les gazons secs s'accoupler les vipères?
Sous ton domino jaune, et d'un pied clandestin,
Vas-tu, comme jadis, du soir jusqu'au matin,
Baiser d'Endymion les grâces surannées?
— «Je vois ta mère, enfant de ce siècle appauvri,
Qui vers son miroir penche un lourd amas d'années,
Et plâtre artistement le sein qui t'a nourri!
¡Oh Luna que adoraban discretamente nuestros padres,
De lo alto de países azules donde, radiante serrallo,
Los astros van a seguirte en rozagante atavío,
Mi vieja Cintia, lámpara de nuestros refugios,
¿Ves, acaso, los amantes sobre sus jergones prósperos,
De sus bocas, durmiendo, mostrar el fresco esmalte?
¿El poeta obstinar la frente sobre su trabajo?
¿O bajo los céspedes secos acoplarse las víboras?
Bajo tu dominó amarillo, y con pie clandestino,
¿Acudes como antaño, de la noche a la mañana,
A besar de Endimión las gracias envejecidas?
"-Yo veo tu madre, hija de este siglo empobrecido,
Que hacia su espejo inclina un pesado montón de años,
Y adereza artísticamente el seno que te ha nutrido."
Charles Baudelaire 1862.
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Les Bienfaits de la lune
La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit: "Cette enfant me plaît."
Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s'étendit sur toi avec la tendresse souple d'une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C'est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis; et elle t'a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l'envie de pleurer.
Cependant, dans l'expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux; et toute cette lumière vivante pensait et disait: "Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime: l'eau, les nuages, le silence et la nuit; la mer immense et verte; l'eau uniforme et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l'amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce!
"Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j'ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l'eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu'ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d'une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie."
Et c'est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.
Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres. Puis elle s'étendit sur toi avec la tendresse souple d'une mère, et elle déposa ses couleurs sur ta face. Tes prunelles en sont restées vertes, et tes joues extraordinairement pâles. C'est en contemplant cette visiteuse que tes yeux se sont si bizarrement agrandis; et elle t'a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l'envie de pleurer.
Cependant, dans l'expansion de sa joie, la Lune remplissait toute la chambre comme une atmosphère phosphorique, comme un poison lumineux; et toute cette lumière vivante pensait et disait: "Tu subiras éternellement l'influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j'aime et ce qui m'aime: l'eau, les nuages, le silence et la nuit; la mer immense et verte; l'eau uniforme et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l'amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos et qui gémissent comme les femmes, d'une voix rauque et douce!
"Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j'ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l'eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu'ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d'une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie."
Et c'est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité, de la fatidique marraine, de la nourrice empoisonneuse de tous les lunatiques.
Los beneficios de la luna
La luna, que es el capricho mismo, se asomó por la ventana mientras dormías en la cuna, y se dijo "Esa criatura me agrada".
Y bajó con suavidad por su escala de nubes y pasó silenciosa a través de los vidrios. Se acostó sobre ti con la ternura flexible de una madre, y ardió sus colores sobre tu rostro. Tus pupilas se pusieron verdes, y las mejillas extraordinariamente pálidas. Al contemplar a esta visitante tus ojos se agrandaron extrañamente, y ella te oprimió con tal delicadeza la garganta que te quedó para siempre el deseo de llorar.
Sin embargo, en la expansión de su gozo, la luna poblaba todo el cuarto como atmósfera fosforescente, como veneno fúlgido; y esta vívida luz pensaba y decía: "¡padecerás eternamente el influjo de mi beso. Serás bella a mi manera. Amarás lo que amo y lo que me ama: el agua informe y multiforme; el sitio donde no estés; el amante que no conocerás; las flores monstruosas; los perfumes que provocan delirio; los gatos pasmados sobre los pianos y que gimen como mujeres, con voz ronca y dulce!".
"Y serás amada por mis amantes, cortejada por mis cortesanos. Serás reina de los hombres de ojos verdes a quienes cerré asimismo la garganta con mis caricias nocturnas; de los que aman el mar, el mar vasto, tumultuoso y verde; el agua informe y multiforme, el sitio donde no estés, la mujer que no conocen, las flores fúnebres que se parecen a los incensarios de una religión desconocida, los perfumes que turban la voluntad, y los animales selváticos y voluptuosos que son emblema de su locura".
Y por ello, maldita, querida niña consentida, estoy ahora tendido a tus pies, buscando en tu figura el reflejo de la terrible divinidad, de la fatídica madrina, de la nodriza emponzoñadora de todos los lunáticos.
La luna, que es el capricho mismo, se asomó por la ventana mientras dormías en la cuna, y se dijo "Esa criatura me agrada".
Y bajó con suavidad por su escala de nubes y pasó silenciosa a través de los vidrios. Se acostó sobre ti con la ternura flexible de una madre, y ardió sus colores sobre tu rostro. Tus pupilas se pusieron verdes, y las mejillas extraordinariamente pálidas. Al contemplar a esta visitante tus ojos se agrandaron extrañamente, y ella te oprimió con tal delicadeza la garganta que te quedó para siempre el deseo de llorar.
Sin embargo, en la expansión de su gozo, la luna poblaba todo el cuarto como atmósfera fosforescente, como veneno fúlgido; y esta vívida luz pensaba y decía: "¡padecerás eternamente el influjo de mi beso. Serás bella a mi manera. Amarás lo que amo y lo que me ama: el agua informe y multiforme; el sitio donde no estés; el amante que no conocerás; las flores monstruosas; los perfumes que provocan delirio; los gatos pasmados sobre los pianos y que gimen como mujeres, con voz ronca y dulce!".
"Y serás amada por mis amantes, cortejada por mis cortesanos. Serás reina de los hombres de ojos verdes a quienes cerré asimismo la garganta con mis caricias nocturnas; de los que aman el mar, el mar vasto, tumultuoso y verde; el agua informe y multiforme, el sitio donde no estés, la mujer que no conocen, las flores fúnebres que se parecen a los incensarios de una religión desconocida, los perfumes que turban la voluntad, y los animales selváticos y voluptuosos que son emblema de su locura".
Y por ello, maldita, querida niña consentida, estoy ahora tendido a tus pies, buscando en tu figura el reflejo de la terrible divinidad, de la fatídica madrina, de la nodriza emponzoñadora de todos los lunáticos.
Charles Baudelaire
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martes, 13 de noviembre de 2007
Tristeza de la Luna
Esta noche la Luna sueña con más pereza,
como sobre cojines tendida una belleza
que, acariciando leve con mano distraída
el contorno del seno, se va a quedar dormida.
Sobre su suave espalda con pálidos nublados,
moribunda, se entrega a éxtasis prolongados,
y pasea sus ojos por las blancas visiones
que en el azul ascienden igual que floraciones.
Cuando sobre este mundo su languidez ociosa
deja caer alguna lágrima silenciosa,
un poeta piadoso, enemigo del sueño,
en su mano recoge esta lágrima fría
como un fragmento de ópalo que al iris desafía,
y de ella al solitario corazón hace dueño.
Tristesses de la lune
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.
como sobre cojines tendida una belleza
que, acariciando leve con mano distraída
el contorno del seno, se va a quedar dormida.
Sobre su suave espalda con pálidos nublados,
moribunda, se entrega a éxtasis prolongados,
y pasea sus ojos por las blancas visiones
que en el azul ascienden igual que floraciones.
Cuando sobre este mundo su languidez ociosa
deja caer alguna lágrima silenciosa,
un poeta piadoso, enemigo del sueño,
en su mano recoge esta lágrima fría
como un fragmento de ópalo que al iris desafía,
y de ella al solitario corazón hace dueño.
Tristesses de la lune
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,
Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.
Charles Baudelaire
Francia, 1821
lunes, 12 de noviembre de 2007
Luna Llena
Abel Pinto
Era la luna llena que asomaba su carita en la Cordillera.
Eran los mil colores que tenia tu carita en la noche aquella.
Era tu color lo que sentia,
o era que talvez ya no seria,
quien soy.
Era la luna llena que asomaba su carita en la Cordillera.[ay si]
Eran los mil colores que tenia tu carita en la noche aquella.
Era tu color lo que sentia,
o era que talvez ya no seria,
quien soy.
Larairaira,larairaira,
larairaira,larairaira,
larairaira,larairaira,
larairaira,larairairaaa.
Era la luna llena que asomaba su carita en la Cordillera.
Eran los mil colores que tenia tu carita en la noche aquella.
Era la luna llena que asomaba su carita en la Cordillera.[ay si]
Eran los mil colores que tenia tu carita en la noche aquella.
Era tu color lo que sentia,
o era que talvez ya no seria,
quien soy...
sábado, 10 de noviembre de 2007
Eclipse Parcial de Luna
Un eclipse parcial de Luna ocurre cuando la Luna en su rotación alrededor de la Tierra, pasa cerca de uno de sus nodos (el que se encuentra detrás de la Tierra), cuando la linea de nodos apunta hacia el Sol. Visto desde la tierra, la Luna entra parcialmente dentro de la zona de umbra, esto hace un sector del disco lunar se vuelva más oscuro que el resto, y pareciera que un pedazo de la luna desaparece en el cielo nocturno. No hay ningún peligro al observar directamente un eclipse parcial.
Vistas desde la tierra, las zonas de umbra y penumbra se pueden asumir como dos círculos concéntricos. En la gráfica de la izquierda se puede observar como la Luna se sumerge de forma parcial dentro de la zona de umbra, es decir dentro del cono de sombra terrestre.
El 3 de marzo de 2007 se produjo un eclipse total de Luna perfectamente observable desde el continente europeo, África y parte de Asia y las Américas.
Vistas desde la tierra, las zonas de umbra y penumbra se pueden asumir como dos círculos concéntricos. En la gráfica de la izquierda se puede observar como la Luna se sumerge de forma parcial dentro de la zona de umbra, es decir dentro del cono de sombra terrestre.
El 3 de marzo de 2007 se produjo un eclipse total de Luna perfectamente observable desde el continente europeo, África y parte de Asia y las Américas.
lunes, 5 de noviembre de 2007
La Creación de los Hombres de Maíz (Yucatán)
Y después dijeron los Progenitores, los Creadores y Formadores, que se llamaban Tepeu y Gucumatz: "Ha llegado el tiempo del amanecer, de que se termine la obra y que aparezcan los que nos han de sustentar y nutrir, los hijos esclarecidos, los vasallos civilizados. Que aparezca el hombre, la humanidad sobre la superficie de la tierra".
Éstos son los nombres de los animales que trajeron la comida: Yac (el gato de monte), Utiú (el coyote), Quel (una cotorra vulgarmente llamada chocoyo) y Hoh (el cuervo). Estos cuatro animales les dijeron que fueran al pueblo de Paxil y les enseñaron el camino.
Y de esta manera se llenaron de alegría, porque habían descubierto una hermosa tierra, llena de deleites, abundante en mazorcas amarillas y mazorcas blancas, y abundante también en cacao y en innumerables zapotes, anonas, jocotes, nances, matasanos y miel. Abundancia de sabrosos alimentos había en aquel pueblo llamado de Paxil.
Había alimento de todas clases, alimentos pequeños y grandes, plantas pequeñas y grandes. Los animales enseñaron el camino. Y moliendo entonces las mazorcas amarillas y las mazorcas blancas, hizo lxmucané, la diosa adivina, nueve bebidas. Y de este alimento provinieron la fuerza y la gordura, y con él crearon los músculos y el vigor del hombre. Esto hicieron los Progenitores, Tepeu, dios creador, y Gucumatz, padre y madre de todo lo que hay en el agua.
A continuación entraron en pláticas acerca de la creación y la formación de nuestra primera madre y padre. De maíz amarillo y de maíz blanco se hizo su carne; de masa de maíz se hicieron los brazos y las piernas del hombre... Únicamente masa de maíz entró en la carne de nuestros padres, los cuatro hombres que fueron creados.
Se dice que ellos sólo fueron hechos y formados, no tuvieron madre, no tuvieron padre. Sólo por un prodigio, por obra de encantamiento, fueron creados y formados por el Creador, el Formador, los Progenitores: Tepeu y Gucumatz. Y como tenían la apariencia de hombres, hombres fueron. Hablaron, conversaron, vieron y oyeron, anduvieron, agarraban las cosas. Eran hombres buenos
y hermosos y su figura era de varón.
Fueron dotados de inteligencia. Vieron y al punto, se extendió su vista, alcanzaron a conocer todo lo que hay en el mundo. Cuando miraban, al instante veían a su alrededor y contemplaban en torno a ellos la bóveda del cielo y la faz redonda de la tierra.
Las cosas ocultas, por la distancia, las veían todas, sin tener primero que moverse; enseguida, veían el mundo desde el lugar donde estaban. Grande era su sabiduría. Su vista llegaba hasta los bosques, las rocas, los lagos, los mares, las montañas y los valles.
Éstos son los nombres de los primeros hombres que fueron creados y formados: el primer hombre fue Balam-Quitzé; el segundo, Balam-Acab; el tercero, Mahucutah; y el cuarto, Iqui-Balam.
Entonces les preguntaron el Creador y el Formador:
—¿Qué piensan de su estado? ¿No miran? ¿No oyen? ¿No son buenos su lenguaje y su manera de andar? ¡Miren, pues! ¡Contemplen el mundo, vean!
—Hemos sido creados, se nos ha dado una boca y una cara, hablamos, oímos, pensamos y andamos. Sentimos perfectamente y conocemos lo que está lejos y lo que está cerca. Vemos también lo grande y lo pequeño en el cielo y en la tierra. Les damos gracias, pues, por habernos creado, ¡oh, Creador y Formador!, por habernos dado el ser, ¡oh, abuela nuestra!, ¡oh, nuestro abuelo! —dijeron dando las gracias por su creación y formación.
Acabaron de conocerlo todo y examinaron los cuatro rincones y los cuatro puntos de la bóveda del cielo y de la faz de la tierra.
Pero el Creador y el Formador no oyeron esto con gusto.
—No está bien lo que dicen nuestras criaturas, nuestras obras. Todo lo saben, lo grande y lo pequeño, —dijeron.
Y así, celebraron consejo nuevamente los Progenitores.
—¿Qué haremos ahora con ellos? ¡Que su vista sólo alcance a lo que esté cerca, que sólo vean un poco de la faz de la tierra! ¡No está bien lo que dicen! ¿Acaso no son por su naturaleza simples criaturas y hechuras? ¿Han de ser ellos también dioses? ¿Y si no procrean y se multiplican cuando amanezca, cuando salga el sol? ¿Y si no se propagan? —así dijeron.
—Refrenemos un poco sus deseos, pues no está bien lo que vemos. ¿Por ventura se han de igualar ellos a nosotros, sus autores, que podemos abarcar grandes distancias, que lo sabemos y vemos todo?
Entonces el Corazón del Cielo les echó un vaho sobre los ojos, los cuales se empañaron como cuando se sopla la luna de un espejo. Sus ojos se velaron y sólo pudieron ver lo que estaba cerca.
Así fue destruida su sabiduría y todos los conocimientos de los cuatro hombres, origen y principio de la raza quiché.
Así fueron creados y formados nuestros abuelos, nuestros padres, por el Corazón del Cielo, el Corazón de la Tierra.
Leyenda tradicional.
Éstos son los nombres de los animales que trajeron la comida: Yac (el gato de monte), Utiú (el coyote), Quel (una cotorra vulgarmente llamada chocoyo) y Hoh (el cuervo). Estos cuatro animales les dijeron que fueran al pueblo de Paxil y les enseñaron el camino.
Y de esta manera se llenaron de alegría, porque habían descubierto una hermosa tierra, llena de deleites, abundante en mazorcas amarillas y mazorcas blancas, y abundante también en cacao y en innumerables zapotes, anonas, jocotes, nances, matasanos y miel. Abundancia de sabrosos alimentos había en aquel pueblo llamado de Paxil.
Había alimento de todas clases, alimentos pequeños y grandes, plantas pequeñas y grandes. Los animales enseñaron el camino. Y moliendo entonces las mazorcas amarillas y las mazorcas blancas, hizo lxmucané, la diosa adivina, nueve bebidas. Y de este alimento provinieron la fuerza y la gordura, y con él crearon los músculos y el vigor del hombre. Esto hicieron los Progenitores, Tepeu, dios creador, y Gucumatz, padre y madre de todo lo que hay en el agua.
A continuación entraron en pláticas acerca de la creación y la formación de nuestra primera madre y padre. De maíz amarillo y de maíz blanco se hizo su carne; de masa de maíz se hicieron los brazos y las piernas del hombre... Únicamente masa de maíz entró en la carne de nuestros padres, los cuatro hombres que fueron creados.
Se dice que ellos sólo fueron hechos y formados, no tuvieron madre, no tuvieron padre. Sólo por un prodigio, por obra de encantamiento, fueron creados y formados por el Creador, el Formador, los Progenitores: Tepeu y Gucumatz. Y como tenían la apariencia de hombres, hombres fueron. Hablaron, conversaron, vieron y oyeron, anduvieron, agarraban las cosas. Eran hombres buenos
y hermosos y su figura era de varón.
Fueron dotados de inteligencia. Vieron y al punto, se extendió su vista, alcanzaron a conocer todo lo que hay en el mundo. Cuando miraban, al instante veían a su alrededor y contemplaban en torno a ellos la bóveda del cielo y la faz redonda de la tierra.
Las cosas ocultas, por la distancia, las veían todas, sin tener primero que moverse; enseguida, veían el mundo desde el lugar donde estaban. Grande era su sabiduría. Su vista llegaba hasta los bosques, las rocas, los lagos, los mares, las montañas y los valles.
Éstos son los nombres de los primeros hombres que fueron creados y formados: el primer hombre fue Balam-Quitzé; el segundo, Balam-Acab; el tercero, Mahucutah; y el cuarto, Iqui-Balam.
Entonces les preguntaron el Creador y el Formador:
—¿Qué piensan de su estado? ¿No miran? ¿No oyen? ¿No son buenos su lenguaje y su manera de andar? ¡Miren, pues! ¡Contemplen el mundo, vean!
—Hemos sido creados, se nos ha dado una boca y una cara, hablamos, oímos, pensamos y andamos. Sentimos perfectamente y conocemos lo que está lejos y lo que está cerca. Vemos también lo grande y lo pequeño en el cielo y en la tierra. Les damos gracias, pues, por habernos creado, ¡oh, Creador y Formador!, por habernos dado el ser, ¡oh, abuela nuestra!, ¡oh, nuestro abuelo! —dijeron dando las gracias por su creación y formación.
Acabaron de conocerlo todo y examinaron los cuatro rincones y los cuatro puntos de la bóveda del cielo y de la faz de la tierra.
Pero el Creador y el Formador no oyeron esto con gusto.
—No está bien lo que dicen nuestras criaturas, nuestras obras. Todo lo saben, lo grande y lo pequeño, —dijeron.
Y así, celebraron consejo nuevamente los Progenitores.
—¿Qué haremos ahora con ellos? ¡Que su vista sólo alcance a lo que esté cerca, que sólo vean un poco de la faz de la tierra! ¡No está bien lo que dicen! ¿Acaso no son por su naturaleza simples criaturas y hechuras? ¿Han de ser ellos también dioses? ¿Y si no procrean y se multiplican cuando amanezca, cuando salga el sol? ¿Y si no se propagan? —así dijeron.
—Refrenemos un poco sus deseos, pues no está bien lo que vemos. ¿Por ventura se han de igualar ellos a nosotros, sus autores, que podemos abarcar grandes distancias, que lo sabemos y vemos todo?
Entonces el Corazón del Cielo les echó un vaho sobre los ojos, los cuales se empañaron como cuando se sopla la luna de un espejo. Sus ojos se velaron y sólo pudieron ver lo que estaba cerca.
Así fue destruida su sabiduría y todos los conocimientos de los cuatro hombres, origen y principio de la raza quiché.
Así fueron creados y formados nuestros abuelos, nuestros padres, por el Corazón del Cielo, el Corazón de la Tierra.
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